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Messages : 276 Date de naissance : 26/12/1994 Age : 29 Date d'inscription : 28/06/2008 Localisation : Maison d'eben sans doute. Emploi/loisirs : Lycéene à mes heures perdues... Humeur : Joyeuse, les lutins ne peuvent pas être triste.
| Sujet: Ava Setsu (Fiche terminée) Lun 4 Jan 2010 - 19:37 | |
| Votre personnage :
- Nom : Setsu
- Prénom(s) : Ava
- Age : 26 ans
- Métier ou apprentissage : Professeur d'ébénisterie - dit "d'eben"
- Description physique : Flammes. Des cheveux d’un rouge de flammes. Parfois virant au blond, mais toujours avec ce reflet roux. Comme un feu follet collé à son crâne. Des mèches décoiffées par le vent s’amusaient à danser sur ses épaules, tendaient vers les omoplates sans jamais réussir à les atteindre. Des mèches plus courtes chatouillaient ses joues rougies par le poids du vent. Elle avait un joli visage un peu trop rond selon elle mais qui tirait tout de même vers l’ovale. Une peau hâlée par le soleil à cause de son éternelle habitude de passer son temps dehors, de ne jamais rester en place, de ne jamais rester à l’intérieur. Des yeux noisette, entourés de cils assortis aux sourcils : fins et noirs. Agrémentés d’un front souvent caché par une mèche rouge, ou blonde, de cheveux. Et puis au centre de son joli minois sauvage, trônait un nez fin et légèrement retroussé, la seule partie de son visage dont elle était réellement fière en vérité. Enfant, elle se mordillait régulièrement ses fines lèvres qui prirent l’habitude d’être continuellement rouge. Elle n’était pas très grande, mais pas particulièrement petite non plus. Même pas un mètre soixante-dix, si l’on comptait le volume de ses cheveux. Elle était assez mince, mais loin d’être maigre, avec une poitrine raisonnable, et son corps loin d’être fait de graisse, ne semblait que muscles au premier abord. Elle était souvent vêtue de tenue simple, de tunique, pantalons en toile ou simple jean, etc. Ceux qui la virent en robe ou en jupe étaient bien loin de mesurer l’immensité de leur chance, surtout lors de son adolescence.
- Description du caractère : Tempérament de flamme assorti à sa coiffure, Ava détestait rester en place. Elle ne pouvait s’empêcher de s’activer en permanence. Si bien que parfois elle en tombait de fatigue. Elle savait toutefois, à peu près lorsqu’elle était réellement fatiguée ou non. De son enfance, ce qu’elle avait surtout gardé, c’était son inconscience. Elle était capable de danser sur un muret qui surplombait une centaine de mètres de vide, sans comprendre que cela était « dangereux ». En réalité « dangereux » « attention » ou d’autres termes dans ce genre-là étaient quasiment exclus de son vocabulaire. Elle était inconsciente donc, sauf en ce qui concernait le bois, elle devait faire attention à ce dernier plus qu’à sa petite personne. Ava était également sociable, et amicale. Drôle sans doute également, même si elle ne s’en rendait pas forcément compte, et que ses blagues n’en étaient pas forcément au départ. Elle pouvait se montrer attentionnée, même si cela était rare. Peut-être avait-elle également un petit côté lunatique en tout cas son comportement sur son île natale - Fa bien entendu - et celui qu’elle adoptait durant ses cours était totalement différent par moments, voir tout le temps. Son inconscience battait son plein à Fa, tandis qu’à Sail-Fly elle pouvait se montrer raisonnable et réexpliquer plusieurs fois la même chose à un élève s’il n’avait pas comprit. Selon elle l’indépendance était à placer au dessus de tout, mais l’on pouvait tout de même aider les autres à prendre leur envol...
- Histoire :
« Née du vent et de l’eau, la petite fille s’amusait tranquillement sur la plage. Jouant avec les morceaux de bois abandonnés là à la dernière fête - datant sans doute de la veille et n’allant donc pas tarder à être ramassés. Avec ses longues boucles blondes, et ses grands yeux noisette qui lui mangeaient le visage elle ressemblait à un véritable petit ange. Armée d’un simple couteau, elle gravait ses initiales sur les écorces qui n’étaient pas totalement brulées. Elle était vêtue d’une simple robe blanche qui lui allait à merveille mais dont elle détestait le quelque peu de dentelle qu’elle possédait. Elle n’avait pas de chaussures et ses pieds nus s’enfonçaient tranquillement dans le sable chaud.
Fa, île de la joie et de la bonne humeur. Quelques plages y étaient entreposées, toute plus belles les unes que les autres, même si elles étaient loin de surpasser celles de Taika. Fa, l’une des quelques îles de l’Archipel Natae. Fa, l’île natale de la gamine blonde. Fa, l’île où elle avait vécu toute son enfance. Fa, l’île qui avait forgé son caractère. A moins que ce ne soit les personnes qui l’habitaient. »
L’adorable gamine que c’était devint ensuite l’inconsciente « adulte », professeur d’Ebénisterie à Sail-Fly. Ava Setsu. Elle était née de parents aimants, mais... absents. Son père était messager, il sortait de l’école Sail-Fly, suivant son apprentissage de Planeur, il y avait rencontré sa mère : apprentie en nave, elle. La mère d’Ava, Eline, qui était devenue professeur de nave, jusqu’au jour où elle s’en alla de l’école, sans explications, et plus personne ne la vit. Son père en mourut. Ava avait alors 15 ans, et étudiait à une école d’Ebénisterie, qui ferma peu après la fin de son apprentissage, pour cause de manque d’effectifs. Elle souhaitait pourtant y travailler, et erra longtemps entre les îles de l’archipel avant de passer quelques années sur son île natale, enchaînant petit boulot sur petit boulot, puis elle se fit engager par l’école Sail-Fly. En souvenir de sa mère pour commencer.
« L’air sentait bon le printemps et rares étaient ceux qui ne s’endormait pas sur l’herbe ou sur le sable dehors. Des boucles blondes s’éparpillaient autour de son charmant minois emplis de larmes amères et salées. L’adolescente se leva soudainement, puis, sans prendre la peine de se déshabiller, entra dans l’eau tiède dans l’intention de s’y noyer. Elle flottait tout d’abord, et lorsqu’arriva le moment où elle allait enfin couler, des pleurs d’enfants l’arrêtèrent. Une gamine aux boucles brunes manquait de se noyer, à quelques mètres d’elle. Mais pour cette gamine, ce n’était pas un jeu, ce n’était pas voulu. Elle avait encore tant à vivre devant elle. Oubliant sa tristesse, Ava se précipita à sa rencontre et la poussa de quelques mètres, jusqu’à un bord où elle avait encore pied. Ensuite, ce n’était pas son affaire. Ne pouvant plus mettre fin à ses jours ainsi, inconsciemment, après cet épisode, Ava nagea jusqu’à une autre plage, sortit de l’eau et retourna à sa petite vie « tranquille, comme si rien ne s’était passé. »
L’autre gamine s’appelait Avril, et n’oublia jamais cet épisode. Ce remémorant seulement les boucles blondes qui l’avaient sauvée. Elles se croisèrent plus tard, sans avoir le temps de faire plus ample connaissance, tout juste d’apprendre leurs noms respectifs. Après cette veine tentative, Ava ne tenta plus jamais de mettre fin à ses jours, de quelques façons que ce soit. Elle s’oubliait juste dans l’alcool et l’odeur du bois. Jusqu’à ce qu’elle entra à Sail-Fly, premier travail digne de ce nom, elle ne fut plus que rarement saoul. - Exemple de RPG que vous êtes capable de produire :
- Spoiler:
♫
Et elle était retournée à Tokyo, trop tôt évidement. Comme une idiote elle avait décidé de se rendre à l’Union de la Dragone. Et comme une idiote elle n’avait pu contourner le Japon. Ni Tokyo. Tokyo. Le Lieu. Avec une lettre majuscule. A proximité il y avait la maison de son enfance, d’où ses parents avaient dû partir suite à la fuite de leurs deux enfants. Et puis Tokyo, près duquel elle avait rencontré bon nombre de ses amis d’enfance. Tel Shin, qu’elle n’avait pas revu depuis des années, ou encore Misa, Akira, Liz et tous les autres. Tokyo, leur Lieu. Là où elle avait vu son frère pour la dernière fois. Là où elle le reverrait dans seulement quelques mois normalement. Elle avait beau se dire « seulement » ce « seulement » lui paraissait être une éternité.
Elle se trouvait sur une prairie, allongée à même le sol sur l’herbe sèche, ses cheveux aux reflets roux - comme elle en avait fait la remarque de façon totalement pas discrète lorsqu’elle avait rencontré les rebelles - étaient éparpillés autour de son joli minois. Une fontaine trônait non loin, comme si tout allait bien. Comme s’il n’y avait jamais eu de guerre. Dans un endroit qui n’était pas encore recouvert d’un dôme cela était particulièrement étrange. Il n’y avait aucunes fleurs, c’était bien plus normal. La fontaine-source comme la désignait June ne cessait de couler. Quelle était donc l’énergie mystérieuse qui poussait l’eau à tourner en boucle comme cela ? Elle n’était sans doute pas potable, et ce n’était pas la Cryokinésiste qui allait vérifier cette possibilité.
Elle aurait vécu avant la guerre elle l’aurait bu sans hésiter, seulement elle n’était née qu’après, et cela valait peut-être mieux. Elle n’avait pas connu toute cette souffrance liée à la guerre, cette peur de mourir à chaque instant. L’après-guerre n’était pas géniale non plus. Mais cela valait mieux, du moins c’était l’avis de June, et celui de ses amis d’enfance lors de leur discussion qui remontait à des années, bien que cela lui semblait des siècles. Elle se souvenait de chaque instant avec eux. Ces moments d’insouciance dont elle ne bénéficiait plus aujourd’hui, ou alors que très rarement. Et la plupart du temps ces moments-là étaient brusquement coupés. N’avait-elle donc plus le droit de vivre tranquillement désormais ?
L’adolescente rêvassait tranquillement, profitant d’un de ses rares moments de tranquillité. Le bruit de l’eau, au lieu de l’affolé, la rassurait sur cette terre qui était la sienne. Elle n’avait pas peur de ce qui se trouvait sur ce sol qui était son sol natal. Elle rêvait donc à un avenir meilleur. Un avenir où les guerres n’existeraient plus. Ou les ADN modifiés n’auraient plus besoin de se cacher et/ou de combattre perpétuellement. Ou la Compagnie n’existerait tout simplement pas. Elle rêvait de changer tout cela, de changer le monde, d’en faire un véritable Eden. Seule elle ne pouvait rien. Even partageait sans doute ses idéaux mais qui d’autre aussi ? Ses amis d’enfance ? S’ils n’avaient pas changé il y avait de grande chance. Mais la probabilité qu’ils soient restés les mêmes qu’avant était bien plus faible...
Alors elle continuait de rêver, sans trop d’espoir de réussite. Elle avait rejoint les Rebelles, voulait en parler à Even, mais elle était - comme une idiote - revenue bien trop tôt à Tokyo. Alors elle se contentait de rêver, comme la gamine qu’elle était au fond d’elle. De continuer vers ses idéaux, sans trop d’espoirs de réussite. Sans trop savoir si elle arriverait un jour à quelque chose. Et les larmes coulaient sans qu’elle s’en aperçoive. Sans qu’elle n’y face réellement attention. Sans que rien ne fusse prémédité. Seul Even aurait pu la consoler. Et encore, elle n’en était pas sur. Tiffany peut-être, même si elles ne se connaissaient pas si bien que cela. June était repartie trop tôt. Elle aurait dû rester à Paris. Ne pas tenter le diable en venant à Tokyo. Comme une simple idéaliste libertine elle n’avait pu s’en empêcher...
Les yeux embués de larmes elle ne savait que faire. Il était encore tôt et elle ne voulait pas quitter sa terre natale, de toute façon qu’elle la quitte ou non la ferait autant souffrir. Elle devait avant tout tenter de renouer des liens avec des personnes autres qu’Even - Tiffany mise à part. Ses derniers mois elle avait perdue toute notion, excepté celle de solitude. Elle en était devenue associable. Incompréhensible. Renfermée. Morose. Et maladroite. Lamentablement maladroite. Son agilité d’antan avait totalement disparue. Elle pleurait, rêvait, et sans se rendre compte que ses mots sortaient seuls de sa bouche, elle murmura, le vent portant ses paroles :
- Et n'oublions jamais, s'amuser, toujours, reste la partie la plus intéressante de notre petite vie...
Elle avait dit cela comme pour se consoler, même si sur elle-même il ne pouvait y avoir aucun effet. Elle le savait parfaitement et avait parlé inconsciemment. Perdue dans ses pensées elle n’avait même par remarquer - sur le coup - qu’elle avait parlé. Sa phrase aurait pu toucher n’importe qui d’autre. Elle ne l’avait même pas remarquée. Elle n’avait même plus la force de se relever. Le vent tournoyait autour d’elle, faisant parfois voler ses cheveux, accentuant les reflets roux et dorés. Les larmes se tarissaient. S’affaiblissaient, comme son énergie. Comme son agilité. Tout à fait le contraire de son pouvoir qui lui, ne faisait qu’accroitre. Utilisant ses dernières forces, dans un geste totalement désespéré, elle tapa du poing contre le sol. Désespéré et inutile.
Trop tôt, évidement.
Et puis elle s’endormit. Ne se réveillant que quelques heures plus tard. Elle se leva alors et alla voir la source, s’assit et s’adossant à un rocher qui trônait non long de cette étrange étendue d’eau. D’un ton grinçant elle répéta ses derniers mots. Ses yeux étaient rouges d’avoir pleuré. Des brins d’herbes se trouvaient encore dans ses boucles brunes. La terre sur son poing, elle, était partie. Elle s’affaissa, ne voulant plus de l’horreur de la guerre qui finalement ne s’était jamais terminée. Elle était juste, et encore, un peu moins « civile ». Elle prenait juste moins de monde en compte, mais étant donné qu’il ne restait pas tant de personne que cela de la guerre « connue », cela pouvait ne pas y changer grand-chose. Et puis elle se leva, ne remarquant même pas qu’elle n’était plus seule sur cette étrange étendue verte...
Trop tôt, évidement.
Des corps étaient éparpillés tout autour d’elle. Ce qu’elle avait prit pour une étendue d’herbe n’était qu’un immense champ de bataille. Des corps. Que des corps. Pas une once de vie ne subsistait. Morts. Ils étaient tous morts. Lamentablement crevés. Sans avoir eu leur mot à dire. Ils ne semblaient même pas avoir pu se défendre. Morts... De peur ? Vu la mine d’horreur qu’ils avaient tous c’était probable. Mais on ne pouvait mourir d’horreur ainsi. En un si grand nombre. Car ce qui faisait peur à l’un ne faisait rien à l’autre. Alors que s’était-il bien passé ? Morts, tous morts. Seul ce mot restait dans son esprit. La cryokinésiste, à l’instant même, ressemblait à un fantôme. Son corps translucide ne pouvait être réel...
Et elle les vit. Tous ceux auquel elle avait pensé juste avant. Misa, Akira, Liz, Shin, et puis Even. ♪
Elle se réveilla en sursaut. Trop tôt, évidement.
Elle n’avait même pas eu le temps de se pencher sur le corps de son frère, d’admirer de plus près la mine d’horreur qui ne manquait sans doute pas d’apparaître sur son si beau visage, si peu atypique. De vérifier inutilement si c’était bien lui. Et puis Shin, Shin qui avait été l’un de ses meilleurs amis d’enfance. Misa, Liz et elle formait les triplettes - comme si elle n’en avait pas déjà assez d’un jumeau... Et Akira, le bel et mystérieux Akira, toujours penché vers ses livres, ses écrits. Akira celui dont elle s’était souvent senti la moins proche, mais également la plus. Elle avait rarement eu l’occasion de lire ses écrits ou d’admirer ses portraits et autres œuvres, peut-être n’en aurait-elle plus jamais l’occasion.
Stop ! Ce n’avait été qu’un rêve, rien d’autre, rien de réel, de véritable. Rien qu’un rêve. Un simple rêve... Prémonitoire ? Ou elle se rendait simplement compte de ce qu’elle avait loupé ? Non ! Un rêve tout bête, elle devait être fiévreuse pour pouvoir penser à ce genre d’évènements... Elle se leva, sans même remarquer où elle avait bien pu s’endormir, et sorti dans la nuit sombre. Paris, ville des lumières. Lumières auxquelles elle souhaitait à tout prix échapper ! Alors elle courut, elle courut pour sortir de la ville, mais malgré cela les lumières nocturnes continuaient de l’éblouir, comme si elles la suivaient. « O rage ! O désespoir ! » Ne pouvait-elle donc pas se trouver un coin d’obscurité en dehors de ses rêves.
En dehors de ses cauchemars de plus en plus présents, de plus en plus pesants.
Pauvre petite fille, pauvre petite ADN modifié, le destin ne cessait de s’acharner sur elle. Qu’avait-elle donc fait pour mériter cela ? Elle s’arrêta soudainement, comme elle avait commencé à courir. Elle n’était pas tombée une seule fois. Elle n’avait pas trébuché. Rien. Aucune nouvelle blessure ne parcourait son corps. Mais bon dieu, que se passait-il donc ! Et si, et si, et si son rêve était un reflet de la réalité, et si, et si, Even et tous les autres étaient réellement morts. Elle tomba à genoux, s’écorchant les genoux au passage étant donné qu’elle ne portait qu’une chemise de nuit. Mais quelle idée de sortir ainsi en pleine nuit ? Elle ne savait même pas où elle avait dormit juste avant, où se trouvaient ses affaires par la même occasion.
Le froid s’immisçait en elle. La fraicheur de la nuit lui semblait insupportable. Il ne faisait pourtant sans doute pas si froid que cela. Mais elle ne pouvait s’empêcher de frissonner. Ses dents claquaient. Elle avait froid, si froid. Il faisait froid, si froid. Et puis, Even, Even, il était... Mort ? Son feu rassurant ne brulait plus en aucun d’eux. Alors elle devrait mourir avec lui, et la glace par la même occasion.
Froid, si froid... Tellement froid...
Du forum : Children of GayaJune Athéna.
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Prénom : Maiwenn Age : 15 ans
Comment avez-vous connu ce forum ? Par moi-même, je l'ai même créer !! Personne sur votre avatar : La grande, la belle, la magnifique Hayley Williams <3[/justify]
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